JEC-BURUNDI

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Célébration du Cinquantenaire de la Jeunesse Estudiantine Chrétienne

PROCES VERBAL DE L’OUVERTURE DE L’ANNEE JUBILAIRE

Les activités d’ouverture de l’année jubilaire sont réparties sur deux journées successives, samedi le 29 et Dimanche le 30 octobre 2011. Pour samedi, les activités devraient commencer 13h00 et dimanche 7h30.

La journée Samedi, le Octobre 2011

Ce jour, les activés avaient commencé avec un léger29retard et ce petit retard a été comblé par des animations des participants qui étaient déjà sur place. Vers 14h 50min, une prière de louange a marqué l’ouverture solennelle des activités puis après, le modérateur a procédé à l’accueil et à la présentation des participants. Après on a passé à la Présentation des numéros.

En effet, la section JEC de l’Ecole Normale Supérieur, ENS en sigle, a présenté un sketch qui s’inspire du thème de l’année jubilaire. Ce sketch est intitulé : « NYAMUBURA IKIMUHANURA NIWE NYAMUBURA IKIMUHAMBA.»

De façon sommaire, le sketch décrit les origines du mouvement JEC, rappel les fondateurs et revient souvent sur les réalisations du mouvement ainsi que le rôle que joue les jécistes au sein de leur communautés respectives. De plus, le même sketch est revenu sur les problèmes les plus fréquents dans les communautés et les stratégies pour une résolution pacifique des conflits. Alors que la justice échoue et souvent ne donne pas des solutions efficaces, on a en même temps montré que le pardon et la réconciliation sont les plus productifs et garde leur pesant d’or dans la cicatrisation des plaies provoquées par les problèmes interpersonnels.

En somme, le sketch s’est clôturé par un adage rundi : « Nyamubura ikimuhanura niwe nyamubura ikimuhamba »

Après, il y a eu présentation d’un Poème qui nous interpelle sur la définition de l’excellence et, en marge, il a invité les jécistes de garder leurs lampes allumées à travers le culte de l’excellence.

A la suite, l’aumônier national nous a entretenu autour d’un thème : « L’identité de la JEC comme mouvement d’Action Catholique. »

En effet, l’aumônier est parti sur l’image de l’écorce du fruit, le fruit en soi et le fin fond dudit fruit. Pour dire enfin que l’identité du jéciste est ce qu’il est du fond de lui-même en tant que Jéciste.

L’exposé s’articule autour de vertèbres suivantes :

1 Notre histoire

1 Nos objectifs

2 Notre identité

3 Les objectifs de la JEC au Burundi

4 La loi de la JEC Burundi

Au sujet de « notre histoire », l’aumônier national nous a dit que La JEC a ses racines dans le développement de plusieurs mouvements nationaux JEC vers la fin des années 20. Ceux-ci se sont développés dans l’esprit des mouvements d’action catholique, inspirés par Joseph CARDJIN fondateur de la JOC. Il ajoute que la coordination internationale date de 1946 juste après la 2ème Guerre Mondiale.

A propos de « nos objectifs », le conférencier a souligné que nous devons concentrer nos efforts auprès des étudiants pour les aider à leur réalisation intégrale.

Quant à « notre indenté », le conférencier a martelé en disant que depuis le commencement du mouvement , l’identité de la JEC au niveau international, régional, national et local a beaucoup évolué pour répondre aux défis du monde en perpétuelle mutation et du contexte local.

La JEC, ajoute-t-il, est un mouvement étudiant, avec la spiritualité orientée à la réflexion et à l’action. Il est aussi un mouvement pour et parmi les étudiants, dirigé par les étudiants eux-mêmes (du secondaire et de l’université), accompagnés par des adultes (notamment les aînés jécistes) et des aumôniers.

En somme, La JEC est un mouvement qui tire sa force dans la Parole de Dieu méditée, dans la révision de vie quotidienne et dans le souci permanent de servir l’Eglise et la nation. En sa qualité de mouvement de laïcs au sein de l’Eglise, la JEC favorise la participation active des étudiants dans la vie de l’Eglise. Le conférencier n’a pas oublié à préciser qu’un élément fondamental de notre mission comme JEC est celui de faire remarquer notre qualité de baptisé et notre responsabilité en tant que membres de l’Eglise.

De plus, tout en étant enracinée dans l’Eglise catholique, la JEC est toujours ouverte à d’autres confessions. C’est d’ailleurs dans cette perspective que la JEC croit que la promotion du dialogue œcuménique parmi les étudiants et les groupes d’étudiants est une partie essentielle de sa mission.

Dans le but de bien conclure l’exposé, le conférencier nous a proposé de faire une analyse du mvt en identifiant : Les forces – les faiblesses – les opportunités – les menaces.

Les forces

- Mouvement des jeunes étudiants

-Mouvement présent au niveau national

-Le mouvement regroupe toutes les catégories

-Mouvements des intellectuelles

-Le Mvt a un capital humain

-Mvt de réfléxion et de sens critique

-Mvt fondé sur Jésus Christ et puise dans la bible

-Le mvt responsabilise la jeunesse en âge d’activité

Mvt basé sur la vie chrétienne et agit sur la conscience

Les faiblesses

-Le mouvement des évolués et manque les autres du primaires

-les aînés laissent le mvt aux seul étudiants

-Le statut n’est pas dynamique

-Pas d’AGR

-Pas de communication à tous les niveuax

-Dispersion des talents

-Manque de documents

-Inexistence du mvt au niveau des paroisses

-Manque d’action attirante

Opportunités

-Existence du mouvement au niveau international

-Le mvt dispose des jeunes

-Le climat des affaires, il y a lieu de mobiliser des fonds

-Les aînés jécistes sont présents presque partout et peuvent aider dans la mobilisation des fonds

-Le mouvement est soutenu au niveau de l’Eglise

Les menaces

-Les dons conditionnés

-La rigueur des encadreurs envers l’apostolat

-Système d’externat

-Pauvreté du pays

-Manque de fonds pouvant attirer les membres et qui s’orientent ailleurs

Nous nous sommes par la suite engagé à faire face aux éléments suivants :

Quatre forces auxquelles nous nous engageons à faire :

1. Le Mouvement a un capital humain

2. La méthode jéciste : Voir – Juger - Agir

3. La vie chrétienne

4. Mouvement des intellectuels

Les faibles faciles à éliminer :

1. Problème de communication

2. Pas de personnalité juridique

3. Manque des sections paroissiales

Les grosses faiblesses difficiles à lever :

L’irrégularité dans les cotisations

Le problème des AGR

Les opportunités à renforcer :

ü Mobilisation des aînés jécistes pouvant nous aider à mobiliser les fonds

ü Le soutien de l’Eglise

ü Membre de la JRCI

Les menaces faciles à supprimé:

-Les dons conditionnés

-La rigueur des encadreurs envers l’apostolat

-Système d’externat

-Pauvreté du pays

-Manque de fonds pouvant attirer les membres et qui s’orientent ailleurs

Enfin de compte, quelle est la vision avons-nous pour les 50 ans à venir ? Qu’est-ce que vous ne voudriez-vous pas entendre parler de la JEC ?

Que JEC soit un mouvement chrétien et humanitaire

Que JEC soit un mouvement dynamique

Nous voulons entendre dire :

Que JEC était un mouvement qui pardonne

Le président de la JEC nationale a pris la parole après pour remercier surtout tout les participants en insistant surtout que cette journée était de premier abord un rêve et que voilà que les rêves deviennent réalité. Il a aussi trouvé l’occasion pour présenter aux participants le revu jéciste qui est déjà disponible. Il a aussi remercié la famille du fondateur national qui a accepté d’accueillir les jécistes qui sont venus de loin.

LA JOURNE DE DIMANCHE, le 30/10/2011

Les activités de la journée de dimanche 30 octobre 2011 ont été débutées comme d’habitude par une brève prière, puis le conférencier du jour nous est entretenu sur le thème : « Paix et réconciliation »

Selon lui, la foi a 4 niveaux :

1. Une foi superficielle dans nos MAC est les 1ers défis de l’évangélisation

· Foi apprise

· Foi comprise

· Foi vécue :Une foi qui est en étroite relation avec la vie quotidienne

· Foi témoignée : nous la trouvons chez les martyrs

1. Le défis de la nouvelle éthique mondiale fondée sur la liberté de choix : Ex : choisir l’homosexualité, avortement, euthanasie, etc. ceci abouti à la minimisation des valeurs morales et on veut mettre en avant le plaisir au lieu de la vie, la terre au lieu du ciel, etc.
2. Le défi du totalitarisme ethnique où on veut mettre en avant les intérêts individuels. Ceci aboutit à l’injustice sociale. Ce défi va avec celui d’exclusion politique
3. Le défi de la paix et la sécurité. C’est ce défi qui m’a inspiré pour trouver ce thème depaix et la réconciliation.

En effet, on ne peut pas parler de réconciliation en dehors du pardon. De ce fait, le conférencier a tenu d’évoquer les textes bibliques qui mettent en exergue le pardon et est toujours revenu au rôle du pardon dans l’édification de la paix. Ceci transparaît dans son exposé sur les sous titres qui forment la charpente de son exposé en l’occurrence : Le Dieu de pardon, le pardon de Dieu par le Christ et le pardon des péchés.

Dans la suite, le conférencier est arrivé sur la compréhension de la réconciliation. Ainsi, après avoir épuisé le contenu dudit concept, il en est venu à dire enfin qu’en général, une réconciliation implique les trois étapes :

- existence de relations entre deux ou plusieurs partenaires ; interpersonnelles, intergroupes, intragroupes ;

- Une rupture de ces relations ;

- Un rétablissement (une amélioration) des relations.

Réconcilier donc, veut dire rétablir ou rendre de nouveau possible une rencontre ou une relation ; tandis que la réconciliation est une série de tentatives en vue de permettre le rapprochement entre deux partenaires afin que ceux-ci puissent aplanir leur querelle et faire la paix. La réconciliation vise avant tout la restauration de la communion entre deux ou plusieurs partenaires.

Le conférencier en est venu donc de dire que finalement La réconciliation comme la paix suppose l’harmonie avec soi-même, avec les autres, avec la nature et avec Dieu.

Le conférencier n’a pas oublié à nous préciser les fonds bâptissimaux auxquels on peut se baser pour faire une lecture politique de la réconciliation.

En outre, pour des conflits graves ou plus complexes, plusieurs étapes doivent être franchies ;

ü Cesser les hostilités, arrêter les comportements conflictuels violents.

ü Agir sur les structures qui ont causé les conflits.

ü La vraie réconciliation exige une transformation profonde dans les attitudes

ü Restaurer les relations de confiance entre les citoyens et l’Etat.

Dans l’évolution de son exposé, le conférencier a aussi évoquéles conditions du pardon et de la réconciliation.

En effet, il a souligné que pour promouvoir la paix et la réconciliation au Burundi, nous devons d’abord promouvoir la vérité , la justice et la solidarité et lutter contre tout ce qui détruit la vie, la dignité humaine et le bien commun comme les guerres, les violences de toute sorte, l’armement, le commerce des armes, le terrorisme, etc. A ce niveau, il a fort revenue sur la Vérité réconciliatrice, la Justice réconciliatrice et la solidarité réconciliatrice.

Le conférencier a terminé son exposé en précisant lesprincipes pour les acteurs de paix et de la Réconciliation.

Qu’on agisse individuellement ou en équipe dans la poursuite d’un objectif social, disait-il, on n’atteint une efficacité authentique que si l’on s’appuie sur une assise intérieure, sur des valeurs et des convictions. De cela, il en est venu sur les six pratiques de la réconciliation : Construire les justes institutions politiques, la reconnaissance de notre responsabilité, réparations, la punition ou sanction, l’excuse ou le repentir et le pardon. Ses points ont été spécifiquement explicités à travers les points suivant :

• La primauté de l’Ethique et de la vie
• La promotion des corps intermédiaires
• Promouvoir le dialogue interreligieux.
• La force du droit dans la démocratie
• Promouvoir l’accueil du changement.
• Promouvoir l’information contre la désinformation
• Promouvoir la Non Violence Active.

En fin de compte, le conférencier a conclue son exposé en nous signifiant que la réconciliation et la paix sont à choisir et à construire.

Toujours dans les perspectives de la conclusion, il ajoute que l’Eglise enseigne qu’une paix véritable n’est possible que par le pardon et la réconciliation. De ce fait, la paix s’affirme seulement par la paix, celle qui n’est séparable des exigences de la justice, mais qui est alimentée par le sacrifice de soi, par la clémence, par la miséricorde, par la charité.

L’exposé est suivi par une réflexion autour des défis les plus fondamentaux dans le renforcement de notre mouvement et dans l’évangélisation. Après, on a procédé à la validation du programme des activités qu’on se fixe de faire en vue de faire honneur cette année où notre mouvement se prépare à fêter son jubilé d’or. Les participants se sont accordés pour le soin au comité national pour préciser ultérieurement la date de clôture.

La journée s’est clôturée par une messe et un partage de témoignages de la vie de certains jécistes dans le mouvement JEC.

Rapporteur

Christophe NKESHIMANA

Le président du comité national

Alexis NZOKIRA