23ème anniversaire de la charte de l’Unité nationale

5 FEVRIER :Célébration du 23e anniversaire de la charte de l’Unité nationale

Jeudi, 06 Février 2014 12:03

Le gouvernement du Burundi mène plusieurs actions pour sauvegarder l’Unité

Le Burundi a célébré, le mercredi 5 février 2014, le 23e anniversaire de la charte de l’Unité nationale. Dans la municipalité de Bujumbura, les cérémonies se sont déroulées au mausolée de l’Unité nationale en commune urbaine de Rohero. Elles ont été rehaussées par la présence du président de l’Assemblée nationale, Pie Ntavyohanyuma. Ce dernier a invité les Burundais à sauvegarder cette unité et à combattre tous ceux qui voudraient la mettre en péril par des esprits divisionnistes.

Les cérémonies ont commencé par la prière au cours de laquelle, le responsable de l’Eglise catholique, celui de l’Eglise protestante et celui de l’Islam ont d’abord loué l’Eternel d’avoir donné aux Burundais, un beau pays. La fondation de l’unité, c’est l’amour, ont-t-ils indiqué. Et de poursuivre qu’on ne pourra pas sauvegarder cette unité s’il n’y a pas d’amour.
Ils ont demandé la sagesse pour les leaders politiques comme celle que Dieu avait donnée à Salomon et à Josué afin de consolider cette unité et renforcer la paix pour arriver à un développement durable. Il y a beaucoup de monuments qui sont construits à travers tout le pays mais cela n’a pas empêché, deux ans seulement après la signature de la charte de l’Unité nationale, que les Burundais s’entretuent. Les serviteurs de Dieu ont demandé que ces monuments soient, par contre, construits dans les cœurs des Burundais.
Dans son mot d’accueil, le Maire de Bujumbura, Saidi Juma, a rappelé que, le 5 février 1991, les Burundais avaient signé de rejeter la division d’où qu’elle vienne et que leur diversité devienne une richesse pour leur pays. La signature de la charte de l’Unité nationale était motivée par le souci de construire un pays où va régner l’unité, la paix et le développement et où la population pourra vivre aisément.
Pour le maire de la ville, là où il n’y a pas d’unité, les projets de développement sont impossibles. Il a pour cela lancé un appel à la population de la municipalité de sauvegarder cette unité, de lutter contre toutes sortes de divisions, de renforcer la sécurité et de se mettre au travail afin d’atteindre le développement durable.

Il faut éviter les distractions

Le président de l’Assemblée nationale, Pie Ntavyohanyuma, a, dans son message de circonstance souligné que la date du 5 février a une grande signification dans l’histoire du Burundi, car, la population a choisi de mettre fin à la discrimination et de faire de l’unité, la base du développement. Comme c’est le cas pour le thème de cette année : « L’unité, source du développement et de la paix durable ».
Le gouvernement du Burundi, a-t-il indiqué, mène plusieurs actions pour sauvegarder cette unité. Il s’agit notamment de la lutte contre la pauvreté ; du renforcement de la sécurité qui fait confiance à tout le monde ; de l’instauration d’une justice équitable ; de la création de la commission vérité et réconciliation ; de la gratuité des soins pour les enfants de moins de cinq ans et la de scolarisation gratuite au niveau du primaire ; du programme de villagisation ; de la vision 2025 et du programme CSLP II ; de rencontrer la population dans les travaux communautaires de développement.
Il a invité chaque burundais à se réjouir du pas franchi par l’Unité nationale, qui est d’ailleurs apprécié sur le plan international, à éviter de considérer certaines questions des partis politiques pour mettre en hypothèque cette unité mais également à éviter les distractions et à regarder devant.